Mon entreprise agit pour l’environnement et j’en suis fier(e)… Et vous?
Notre responsabilité sociétale et environnementale
Alors que la COP21 s’est ouverte il y a moins d’une semaine, que pensent les salariés des efforts déployés par leur entreprise. Discours ou réels engagements ?
71% des français (Sondage réalisé en ligne les 27 et 28 novembre, sur un échantillon de 1.003 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas) jugent que “les mesures annoncées sont juste du greenwashing”. Depuis que la notion de développement durable, née à la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain, à Stockholm, en 1972, baptisée à l’époque éco-développement, s’est imposée dans les entreprises comme un enjeu stratégique majeur, il s’agit pour beaucoup de simples effets de communication. Alors que certaines grandes entreprises sont plus investies que d’autres sur le sujet [les énergéticiens EDF (28% des citations) et Engie (25%) arrivent en tête du palmarès, suivis de près par Veolia et Suez Environnement (22%)], d’autres entreprises manifestent leur volonté de d’agir comme Aviva, BNP Paribas et la Société Générale qui décident d’abandonner les investissements charbon. Et puis il y a l’affaire Volkswagen qui a profondément “marqué les opinions publiques mondiales”. Et les autres ? Comment ETI, PME et TPE s’emparent de la question et s’engagent dans des actions concrètes ? Aux yeux des français, seules les associations et les ONG (61%) sont des acteurs “à la hauteur” des enjeux de notre planète, comment les entreprises prennent le train du développement durable et y embarquent leurs collaborateurs ?
Une volonté partagée, une dynamique collective
Nous sommes tous sensibilisés au tri de nos déchets jusque dans notre environnement de travail. Mais comment restés mobilisés lorsque vous avez consciencieusement préféré le bac jaune au bac vert et que les équipes d’entretien vident vos poubelles ensemble pour n’en faire qu’une ? Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres–¦ Mais s’il est aisé de demander aux collaborateurs de faire des efforts au quotidien combien agissent concrètement avec des résultats mesurés à l’appui. Et pourtant ces questions peuvent être de véritables opportunités de réflexion collective et d’engagement commun pour créer une nouvelle dynamique interne :
- L’innovation incrémentale : comment pouvons-nous réfléchir ensemble à améliorer nos processus internes pour qu’ils soient plus responsables ?
- L’innovation sociale : comment pouvons-nous travailler autrement (zero papier, co-voiturage, communication à distance, etc.) pour que notre fonctionnement interne soit plus économe, efficace et développe notre envie de collaboratif ?
Les collaborateurs veulent s’engager, avec, notamment, l’implication des jeunes générations sensibilisés depuis leur plus jeune âge au respect de l’environnement. Et si l’entreprise leur donne la possibilité d’agir en son sein, c’est une double satisfaction pour chacun :
- Je m’engage individuellement mais avec le soutien d’un collectif (sentiment d’un plus grand impact de sa propre action) #reconnaissance
- Je suis fièr(e) de mon entreprise #fidélité, #valeurs
La RSE qui figure bien souvent dans les objectifs stratégiques comporte 3 volets (économique, social et environnemental). Oh il ne s’agit pas à notre niveau de faire disparaître tous les polluants de la planète, mais si un vent de poudre de fée pouvaient souffler jusqu’à vous et que ces enjeux deviennent, en plus, l’opportunité d’une nouvelle dynamique interne–¦..