21 mars 2018

Le jour o๠j’ai rencontré un véritable chef indien

Sources photo : @slog.fr

Il est entré, surprenant.

Avec ses plumes et son maquillage, il était grand, il était beau.

Le silence s’est installé–¦ comme ça–¦ sans prévenir.

Elle a chanté. Doucement, intensément.

Le rythme de son tambour nous a bercés et nous a emmenés dans un autre monde.

Leur monde.

Il nous a raconté.

Il nous a raconté sa naissance, une volonté des dieux, son initiation à  la nature, ses expériences multiples qui ont construit le leader qu’il est aujourd’hui, les griffes de l’ours qu’il arbore autour du cou, son fils–¦

Elle a été choisie.

Elle nous a raconté comment elle est devenue une grand-mère leader.

Ils nous ont raconté leur chemin d’homme et de femme médecine.

Ils ont ancré en moi ces quelques paroles :

« Un leader c’est un « anishinaabe » un être humain vrai (–¦) A chaque lever du soleil, tout est encore possible, on renait, on se réinvente, c’est un cadeau de la vie (–¦) Dans nos parcours – de leader- nommons ce qui ne va pas, acceptons-le et transformons-le (–¦) Les hommes et les femmes sont complémentaires mais pas égaux, la puissance d’une femme n’est pas la puissance d’un homme, mais nous nous présentons toujours un homme et une femme (–¦) Etre leader, c’est chercher et trouver sa place, puis assumer ce qu’on a à  faire (–¦) La panique c’est l’ennemi de l’homme (–¦) N’allons plus au travail, mais allons vivre avec nos frères et nos sœurs (–¦) Nous avons chacun notre médecine à  l’intérieur de nous. Nous sommes tous des hommes et des femmes médecine, pas des machines (–¦) Si vous sentez que vous perdez votre « anishinaabe », allez vous asseoir au pied d’un arbre dans la forêt (–¦) »

Mais comment les faire miennes au quotidien ?

Comment trouver la femme médecine que je suis ?

Je prends mon Est, mon Sud, mon Ouest, mon Nord et je renais.

Merci à  Campus Cultura pour cette rencontre improbable,

Bravo d’offrir ces parenthèses enchantées à  vos collaborateurs, à  vos amis.

Migwech

Dominique RANKIN et Marie-Josée TARDIF

Le leadership et le bien commun,

Mais c’est aussi bien plus que ça–¦

Son entraînement débuta dès l’âge de sept ans pour culminer cinquante ans plus tard avec son intronisation au sein du Cercle des Anciens.

En parallèle avec une très ancienne Prophétie, c’est sa fabuleuse histoire et celle des Amérindiens qui est ici racontée.

Survivant des terribles « Pensionnats des petits sauvages », Taminik livre un vibrant témoignage au sujet de la vie, du respect, du pardon et de la guérison

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